Société
La Saint-Valentin n’est plus ce qu’elle était, se plaignent les fleuristes
14/02/2005
Une fleuriste prépare des bouquets de roses hier à Taipei.
CNA
Ralentissement économique oblige, depuis quelques années, autour du 14 février, les affaires ne sont pas aussi bonnes qu’elles ont pu l’être par le passé, se lamentent certains fleuristes qui trouvent leurs carnets de commandes peu chargés.
Disparue la tradition d’offrir 999 roses à l’être cher pour témoigner d’un « amour éternel » (9 en chinois se prononce comme le mot « longtemps »), les plus fougueux amants se rabattent sur 99 boutons.
Et pour cause : ces jours-ci, le prix de la rose oscille entre 400 et 600 dollars taiwanais selon la longueur de la tige, le prix du bouquet de 99 étant généralement fixé à 5 000 dollars, et celui de 999 allant de 30 000 à 40 000 dollars selon les boutiques.
Peut-être le fait que la Saint-Valentin coïncide cette année avec la fin des vacances du Nouvel An chinois explique-t-il la frilosité des amoureux, avance un fleuriste. A moins que les mises en garde de la Fondation des consommateurs contre les pesticides et autres produits chimiques qui empoisonnent parfois les bouquets aient elles aussi contribué à faire hésiter la clientèle…
Pour plus de prudence, si on vous offre des fleurs, évitez donc de les manger, de les faire en infusion – ou même de les mettre dans votre bain !